Le pouvoir de transmission aussi !
L’échec peut être un outil d’apprentissage. L’entraînement est un cadre où l’échec est assez peu dommageable pour pouvoir être répété. Quand on s’entraîne, on fait face à l’échec sans être (trop) détruit. Puis, entre deux entraînements, on se reconstruit. C’est cette résilience naturelle qui développe notre pouvoir, entraînement après entraînement.
C’est un processus « simple » que nous comprenons pour le développement de fibres musculaires et de chemins cérébraux. Nous en avons l’habitude pour des domaines tels que la musique, le sport, les arts, parfois même les compétences professionnelles.
Et transmettre alors ?
Est-ce réservé à des élus « nés pour être profs » ? Est-ce condamné ou béni par la génétique ? Est-ce un pouvoir qu’on a par chance ?
Nous croyons que NON !
Une petite idée de la méthode #OSG est que tout pouvoir peut se réveiller grâce à un cadre approprié :
- le jeu et les règles font ce cadre
- le sérieux du jeu valide ce cadre « économiquement », dans une démarche qui dépasse le simple plaisir du jeu
- et l’ouverture donne accès à ce cadre.
Et le pouvoir de transmission aussi peut se réveiller dans un cadre !
Si nous nous entraînons à transmettre, nous pouvons révéler les pouvoirs des autre. Et si nous nous entraînons à transmettre « le pouvoir transmettre », c’est le début d’une réaction en chaîne de la progression !
Nous l’avons tous déjà observé sans s’en rendre compte : Quand une cour de récré apprend un nouveau jeu, quand une nouvelle pratique utile envahit Internet, quand une technologie ou une façon de faire envahit une culture. Ce que nous apprenons, ce n’est pas QUE le nouveau jeu, la nouvelle pratique, la nouvelle technologie, mais AUSSI le mode de transmission, la culture ouverte qui va avec, l’appropriation possible et « naturelle ».
Le pouvoir de transmission peut se réveiller et se transmettre.
A nous de regarder cette chance en face, et d’en tirer les meilleures conséquences possibles !